Dans un communiqué, le SNITEM* dénonce les retards d’inscription des dispositifs médicaux sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR).
« Il y a un an, nous alertions les pouvoirs publics sur la dérive des délais d’inscription au remboursement, rappelle Stéphane Regnault, président du SNITEM. Le temps de traitement des dossiers atteignait déjà 420 à 480 jours, deux fois et demie les 180 jours réglementaires. » La situation ne semble pas s’améliorer, la faute, selon lui, à un manque de personnels. « C’est inadmissible, d’autant que les ressources restantes sont absorbées par la mise en œuvre de baisses de prix pour le secteur », déplore Stéphane Regnault. Il ajoute : « Les acteurs du dispositif médical ne peuvent pas vivre sous la menace constante de lourdes baisses tarifaires et sans horizon fixe pour le remboursement de leurs produits. Ces retards privent les patients d’accès à de nouvelles prises en charge. » Aussi, le président du SNITEM demande à l’État de tenir ses engagements et de « se mobiliser pour mettre un terme à cette inaction publique ».
*Syndicat national de l’industrie des technologies médicales.
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