La réalisation d'un autotest révèle une volonté de prendre en main sa santé. Si le résultat du test est négatif, c'est une bonne nouvelle ; c'est aussi une occasion supplémentaire de renforcer la prévention en limitant d'éventuels comportements à risque et en adoptant une hygiène de vie plus saine. Dans le cas d'un autotest VIH par exemple, il faut rappeler que l'utilisation du préservatif reste le moyen le plus efficace de prévenir une IST. La pilule contraceptive ne protège pas contre ces maladies. Il est également important de préciser que l'autotest ne permet de détecter que l'infection par le VIH, et ne donne aucune indication sur les autres IST (hépatites, syphilis). Des TROD pour les hépatites B et C peuvent être réalisés en CeGIDD.
Il est également important de préciser les limites des tests d'autodiagnostic. Par exemple, concernant les autotests de détection de la prostate, le dosage PSA n'est qu'un indicateur mais ne permet pas d'établir un diagnostic de cancer. Ces autotests permettent d'évaluer le taux de PSA (antigène prostatique spécifique), qui est augmenté en cas d'hypertrophie bénigne de la prostate, de prostatite ou de cancer. Cependant, dans certains cancers prostatiques, ce taux reste normal. En 2012, l'ANSM avait d'ailleurs interdit ces tests jugés non spécifiques. Cette décision a été annulée par le Conseil d'État en 2015.
Les tests d'autodiagnostic disponibles en pharmacie
On peut les classer par cible ou par domaine :
Ça s’en va et ça revient (ou pas)
Glucagen Kit : une rupture brève
Traitement du diabète de type 2
Les analogues du GLP-1 augmenteraient le risque de fracture
Traitement de l’anémie
NeoRecormon : des tensions voire des ruptures de stock à prévoir
Bilan 2024
L’officine, toujours premier lieu de vente des compléments alimentaires