Selon un contrôle de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), mené en 2019 auprès de 300 établissements, 44 % des denrées alimentaires affichaient des allégations de santé non conformes, et encore plus lorsque les produits étaient vendus sur Internet (taux d'anomalies de 69 %). Les produits ciblés étaient les infusions, thés, chocolats, céréales pour petit-déjeuner et produits de la ruche.
Les anomalies les plus courantes sont la présence d'allégations thérapeutiques (« pour lutter contre l’anémie », « s’utilise lors d’un rhume »), la présence d’allégations de santé non inscrites sur les listes positives des allégations autorisées (« la noix de coco facilite la digestion », « la biotine contribue au maintien d’ongles normaux »), ou encore un libellé des allégations non respecté (« la vitamine C augmente les défenses immunitaires » au lieu de l’allégation autorisée « la vitamine C contribue au fonctionnement normal du système immunitaire »).
On retrouve aussi des allégations générales non accompagnées d’une allégation autorisée (par exemple les termes « superfruit » et « détox »). Enfin, certaines des allégations nutritionnelles sont non conformes à la composition du produit (par exemple, une teneur en vitamine dans le produit trop faible pour utiliser l’allégation « source de vitamine »).
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