L’hydratation cutanée est régulée par deux systèmes complémentaires. Le flux transépidermique ou perte insensible en eau (PIE) au cours duquel l’eau venue de la circulation sanguine traverse, via le derme, les différentes couches de l’épiderme et se dissipe à l’extérieur de l’organisme. Le second système est représenté par la capacité de rétention d’eau épidermique qui permet au stratum corneum de capter et de retenir l’eau au sein des cornéocytes. Le premier effet délétère du froid sur la peau est la déshydratation. Le froid sec augmente l’évaporation cutanée sans apporter de compensation en terme d’hydratation extérieure. La remontée de l’eau du derme vers l’épiderme devient insuffisante pour assurer une kératinisation satisfaisante des couches superficielles de l’épiderme, le sébum se raréfie. Les zones les plus fragiles sont les zones non pileuses, mal vascularisées (talons, oreilles) et les parties en contact avec l’extérieur. Le froid provoque également des troubles de la microcirculation cutanée.
Lorsque la perte en eau est importante, la peau perd son élasticité, elle devient sèche, rugueuse, irritable. Si la déshydratation s’aggrave on constate l’apparition de fissures et de crevasses douloureuses ; les lèvres se fendillent, les mains desquament, et les ongles deviennent friables et cassants.
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