La phytothérapiePlantes contenant des phyto-œstrogènes :Ce sont des molécules d’origine végétale dont la structure présente une plus ou moins grande similarité avec celle de l’œstradiol, capables de se fixer aux récepteurs des œstrogènes. Les phyto-œstrogènes sont devenus très populaires suite aux polémiques sur les traitements hormonaux substitutifs, les femmes les considérant comme une alternative naturelle et moins risquée. Ils sont proposés pour soulager les troubles climatériques comme les bouffées de chaleur, les maux de tête ou la sécheresse vaginale.On les trouve notamment dans le soja, le trèfle rouge et le houblon. Ces plantes sont cependant moins efficaces pour soulager les symptômes de la ménopause (notamment les bouffées de chaleur) que les traitements hormonaux : 30 % de femmes soulagées contre 70 % avec un THS. Cependant, la prise de phyto-œstrogènes n’est pas sans risque. Ils sont en effet contre-indiqués chez les femmes présentant des antécédents personnels ou familiaux de cancer hormonodépendant (sein, utérus, ovaire) en raison de leur effet œstrogène-like. Leur prise doit donc s’accompagner d’un suivi médical.Enfin, l’igname (ou Yam) présenterait également une action hormonale, mais plutôt du type progestérone-like.Le cas de la sauge :La sauge est réputée oestrogénique bien que les tests utilisés pour définir les plantes à activité hormonale soient négatifs. Elle est traditionnellement utilisée pour lutter contre la transpiration excessive et les sueurs nocturnes liées à la ménopause. Les compléments alimentaires contenant de la sauge peuvent par contre interagir avec les benzodiazépines, certains neuroleptiques et barbituriques.Plantes sans action hormonale :La cimicifuga (ou actée à grappes noires) semble agir sur la réduction des bouffées de chaleur par liaison aux récepteurs à la sérotonine (action antisérotoninergique). En effet, certains de ces récepteurs interviendraient dans la régulation de la température du corps.D’autres plantes peuvent être utilisées pour améliorer la composante psychologique des troubles climatériques. On pourra ainsi proposer des compléments alimentaires contenant des plantes sédatives comme l’aubépine, la mélisse, la valériane ou la passiflore ou encore le millepertuis au potentiel anti-déprime (mais en prenant garde à son effet inducteur enzymatique).Enfin, l’usage régulier de plantes reminéralisantes comme la Prêle, l’Ortie ou le Bambou permet de prévenir l’ostéoporose.La bêta-alanineIl s’agit d’un acide aminé préconisé chez les femmes ménopausées pour soulager les bouffées de chaleur. Il agirait en effet sur les phénomènes de vasodilatation périphérique.Les extraits de pollenDifférentes études ont permis de montrer l’intérêt des extraits de pollen dans la prise en charge des bouffées de chaleur mais aussi de l’irritabilité chez les femmes ménopausées. Ils n’ont pas d’action hormonale et peuvent donc être pris sans risque par les patientes ayant un antécédent de cancer hormono-dépendant.
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Publié le 11/02/2022
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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