Les produits conseil

Publié le 12/10/2023

Les substituts nicotiniquesAfin de maximiser les chances de sevrage, ils peuvent être conseillés pour une durée moyenne de 3 à 6 mois et sont remboursés par l’assurance-maladie sur présentation d’une prescription médicale d’un médecin, d’un infirmier, d’un chirurgien-dentiste, d’une sage-femme ou encore d’un masseur-kinésithérapeute.Pour déterminer le dosage nécessaire, on peut utiliser le principe « 1 mg correspond environ à une cigarette ». On pourra ensuite l’adapter au ressenti du patient. Si la dose est insuffisante, on peut observer des troubles de l’humeur, une frustration et la persistance de l’envie de fumer. À l’inverse, un surdosage en nicotine peut entraîner des maux de tête, des nausées ou des troubles du sommeil.Les patchs nicotiniquesIls permettent une diffusion lente et continue de nicotine. Ils doivent être placés sur une zone peu poilue, comme le haut du bras, l’omoplate ou encore le bas du dos. Changer d’emplacement chaque jour permet d’éviter les rougeurs. En cas de prurit important ou de réelle réaction cutanée, mieux vaut proposer une autre marque de patch au patient qui réagit sans doute à la colle du dispositif. Certains sont actifs sur 16 heures, d’autres sur 24. Ces derniers sont à privilégier chez les patients fumant rapidement après le réveil.Les formes oralesUtilisées seules ou en complément des patchs, elles permettent au patient de calmer ponctuellement une forte envie de fumer. En effet, la nicotine qu’elles contiennent va traverser la muqueuse buccale et rapidement être transportée par la circulation sanguine. Il en existe plusieurs sortes : gommes à mâcher (en les gardant 20 à 30 minutes en bouche mais en les mâchant seulement de temps en temps et en les laissant contre la joue), comprimés sublinguaux, pastilles à sucer, inhaleurs (la nicotine est alors sous forme de microgouttelettes et diffuse à travers la muqueuse buccale) et enfin les sprays.L’aide de la phytothérapieCertaines plantes peuvent être conseillées pour remédier aux désagréments du sevrage. C’est le cas par exemple de la rhodiole pour lutter contre les troubles de l’humeur, de la mélisse pour limiter les troubles du sommeil, ou encore du plantain pour soulager l’inflammation de l’arbre respiratoire.

Source : lequotidiendupharmacien.fr