Un peu de physiopathologie

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Publié le 28/03/2019
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Les agressions de l’organisme ont plusieurs visages possibles : pathologie hivernale, cancer, traumatisme, chirurgie… En réponse à cette agression se met en place une réaction inflammatoire mettant en jeu les cytokines pro-inflammatoires et anorexigènes, des hormones et des neuromédiateurs afin de défendre l’organisme. Outre les symptômes de la maladies, les nausées, vomissements, diarrhées et le stress contribuent à la réduction de l’apport alimentaire et favorisent l’amaigrissement et la fatigue. En résulte une asthénie dite organique, se manifestant le soir et par un soulagement transitoire par le repos.

Cet état asthénique disparaît à la suite du traitement de la cause initiale et de la récupération de l’organisme. Il s’agit d’une récupération musculaire, s’effectuant pendant les phases de sommeil profond. Les stocks en glycogène sont alors reconstitués à partir du glucose sanguin, de vitamines, d’acides aminés, et de minéraux tels que le magnésium, le calcium et le cuivre. Les réserves en neuromédiateurs sont également refaites. La qualité et la durée de la convalescence sont propres à chaque patient et médiées par différents facteurs, notamment la douleur, la perturbation du sommeil, la pose de drains ou de sondes ainsi que d’éventuelles complications post-chirurgicales.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3507