Les ventes d'automédication ont grimpé de 9 % en valeur entre 2014 et 2016, pour atteindre plus de 2,3 milliards d'euros en prix public. Boosté par les pathologies hivernales, le déremboursement des antiarthrosiques symptomatiques d'action lente, la hausse du prix moyen des médicaments à prescription facultative non remboursables (dits OTC strict) de 1,1 %, et le renouvellement des gammes OTC de Doliprane et d'Efferalgan, le marché devrait gagner 2 % par an jusqu'en 2019. Il serait notamment tiré vers le haut par le déremboursement de six antihypertenseurs. Mais selon Xerfi-Precepta*, les conditions de marché pourraient « totalement basculer ». Deux scénarios se dessinent : la vente d'OTC en GMS, favorable aux géants mondiaux, ou au contraire un strict encadrement de la pratique des marques ombrelles, qui donnerait la part belle aux plus petits acteurs défendant la distribution exclusive en officine.
* « Le marché de l'automédication à l'horizon 2019 - Entre dérégulation et encadrement des marques : quelles perspectives pour les laboratoires ? »
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