Le rhumatisme psoriasique atteint autant les femmes que les hommes et peut survenir à tout âge mais avec une incidence maximale entre 30 et 55 ans. Au retentissement articulaire s'ajoute celui du psoriasis tant sur le pan fonctionnel qu'esthétique, professionnel, relationnel et psychologique.
Les réponses thérapeutiques restent insuffisantes et on constate des phénomènes d'échappement, de contre-indication ou d'intolérance aux traitements disponibles. Il est donc nécessaire de disposer de solutions thérapeutiques supplémentaires pour améliorer la prise en charge.
L'anticorps monoclonal Taltz a démontré son efficacité et sa tolérance dans le rhumatisme psoriasique dans deux études cliniques de phase 3 internationales, chez des patients naïfs de tout traitement pour l'une, et chez des patients préalablement traités par au moins un anti-TNF alpha pour l'autre. L'amélioration des symptômes articulaires et cutanés a été significative par rapport au placebo dans les deux groupes. Le profil de sécurité est cohérent avec le profil de sécurité observé chez les patients atteints de psoriasis en plaques, à l'exception des effets indésirables grippe et conjonctivite.
Le médicament a obtenu une extension d'AMM et son remboursement, seul ou en association avec le méthotrexate, dans le traitement du rhumatisme psoriasique actif chez les patients adultes qui ont présenté une réponse inadéquate ou une intolérance, à un ou plusieurs traitements de fond (DMARDs).
D'après une conférence de presse de Lilly.
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