Mécanismes d’action

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Publié le 18/05/2017
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Les alkylants altèrent la structure des acides nucléiques par formation de liaisons covalentes.

Les antimétabolites bloquent ou détournent les voies de synthèse de l’ADN.

Les agents tubulo-affines inhibent la mitose au stade de la métaphase en s’opposant à la polymérisation de la tubuline du faisceau mitotique.

Les inhibiteurs de la topo-isomérase I arrêtent la division cellulaire en s’opposant à la ressoudure des deux extrémités de l’ADN.

Les inhibiteurs de la topo-isomérase II entraînent une modification de conformation de l’ADN empêchant l’entrée en mitose des cellules.

Les inhibiteurs de l’aromatase induisent une réduction de la biosynthèse des estrogènes par inhibition compétitive de la transformation de l’androstènedione en estrone.

Les immunomodulateurs inhibent la prolifération de certaines cellules malignes et renforcent l’immunité.

Les inhibiteurs de la voie Hedgehog freinent la prolifération, la survie et la différenciation cellulaire.

L’enzalutamide inhibe la voie de signalisation des récepteurs aux androgènes. L’abiratérone est un inhibiteur de la biosynthèse des androgènes.
Enfin, les inhibiteurs de tyrosine-kinase interfèrent avec les mécanismes de transduction du signal engendré par l’activation de divers récepteurs.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3352