Les produits conseils

Publié le 01/03/2012
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Traitement local

D’abord, un lavage de nez, au sérum physiologique ou à l’eau de mer, permet d’évacuer les sécrétions et optimise l’action d’un traitement local.

Les corticoïdes locaux permettent d’inhiber la synthèse des médiateurs de l’inflammation et ainsi diminuer les symptômes inflammatoires. Ils sont efficaces dès le premier jour de traitement. Leurs principaux effets indésirables sont des picotements, des sensations de brûlures nasales, parfois des saignements de nez. Le traitement au long cours est exclu.

Le cromoglycate de sodium agit sur la libération des médiateurs en inhibant la dégranulation des mastocytes. Il agit principalement sur les éternuements, l’écoulement et les démangeaisons. Plus il est utilisé tôt (avant le développement des symptômes si possible), plus il est efficace. Il est moins efficace que les corticoïdes locaux mais présente l’avantage de provoquer moins d’effets indésirables (on retrouve principalement une irritation nasale en début de traitement).

Traitement oral

Les antihistaminiques anti-H1 :

Les antihistaminiques anti-H1 de deuxième génération représentent le traitement de première intention dans la rhinite allergique. Ils agissent principalement sur la rhinorrhée et les éternuements et à un moindre degré sur l’obstruction nasale. Ils sont actifs en une à deux heures et une prise par jour est suffisante. La cétirizine et la loratadine sont disponibles en conseil. Elles sont bien tolérées et peu sédatives.

La pseudoéphédrine :

La pseudoéphédrine est utilisée pour son effet décongestionnant. Elle agit efficacement sur l’obstruction nasale mais expose à de nombreux effets indésirables du fait de son activité sympathomimétique (agitation, insomnie, palpitations, augmentation de la tension artérielle…). Attention aussi aux nombreuses contre-indications et aux interactions médicamenteuses (par exemple risque de vasoconstriction avec d’autres vasoconstricteurs ou avec les alcaloïdes de l’ergot de seigle indiqués dans la maladie de Parkinson ou dans la migraine…).


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2902