Sovaldi, Daklinza, Exviera, Harvoni, Olysio, Viekirax… L’Agence européenne du médicament (EMA) va réévaluer les antiviraux d’action directe (AAD), nouveaux traitements utilisés contre l’hépatite C. Cette réévaluation fait suite à la notification de cas de réactivation de l’hépatite B chez des patients co-infectés par les virus de l’hépatite B et C et traités par ces médicaments. « L’EMA va évaluer l’étendue de la réactivation de l’hépatite B chez les patients traités par des AAD contre le virus de l’hépatite C et se prononcer sur la nécessité de mesures destinées à optimiser le traitement », précise l’agence européenne.
Rappelons que les AAD, apparus sur le marché ces dernières années, sont nettement plus performants que les traitements conventionnels de l’hépatite C (interféron et ribavirine). Mais leur coût, de l’ordre de 40 000 à 80 000 euros pour un traitement standard de 12 semaines, selon les pays, rend leur accès très difficile à de nombreux malades dans le monde.
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