En cas de constipation.
Dans la plupart des cas, quelques mesures alimentaires suffisent à corriger une constipation occasionnelle. Une alimentation enrichie en fibres (pain complet, céréales), en fruits (pomme, poire) et en légumes verts, permettra d’augmenter le volume fécal et favorisera l’exonération. Il est conseillé de boire suffisamment, entre 1,5 et 2 litres par jour. L’exercice physique (marche, vélo) est fortement recommandé.
En cas de diarrhée.
L’interrogatoire doit permettre de rechercher l’étiologie de la diarrhée (consommation d’aliments à risque, voyage récent, prise de médicament…).
La prise en charge de la diarrhée vise à diminuer les symptômes et prévenir la déshydratation. Au comptoir, les signes d’une déshydratation sont à rechercher systématiquement (cf. définition), en particulier chez le sujet âgé. Si besoin, une solution de réhydratation orale (SRO) peut être conseillée. Dans tous les cas, il est recommandé de boire de l’eau légèrement sucrée et salée (4 cuillerées de sucre et une demi-cuillère à café de sel par litre d’eau). L’objectif est de compenser la perte hydroélectrolytique. Le régime alimentaire doit être adapté (riz, pâtes, banane, biscottes). En cas de gastroentérite, des mesures d’hygiène stricte sont à préconiser (lavage des mains au savon ou utilisation de solutés hydroalcooliques).
Un avis médical est nécessaire chez les sujets à risque, ou lorsque la diarrhée est associée à des signes de gravité (déshydratation, vomissement, sang dans les selles, perte de poids).
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