Comme pour tout commerce, « les pharmacies peuvent bénéficier gratuitement d’une consultation de sûreté, qui sera réalisée par un référent sûreté de la gendarmerie ou de la police nationale, selon la zone territoriale considérée », rappelle l’Ordre des pharmaciens en ces temps où les agressions envers les professionnels de santé sont toujours plus nombreuses.
Les pharmaciens peuvent demander à la police ou à la gendarmerie, selon leur zone géographique, à bénéficier d’une consultation de sûreté. Totalement gratuit, cet audit consiste en : une observation du site ; une collecte de tous les éléments nécessaires à la bonne conduite de la démarche ; et une estimation des menaces dans la zone d’exercice intégrant une analyse de risques pour aboutir à une stratégie de mise en sûreté.
À l’issue de la consultation, le référent sûreté délivre des recommandations sur les bonnes pratiques adaptées à l’établissement concernant la protection des personnes, des locaux, ainsi que sur le dispositif de vidéoprotection, afin de sécuriser les sites professionnels et prévenir les actes de délinquance.
L’Ordre recommande aux titulaires de se « rapprocher de la brigade de gendarmerie locale ou du commissariat de police afin d’être mis en relation avec un référent sûreté » et encourage « les adjoints à en faire part à leur pharmacien titulaire ». L’instance incite également les pharmaciens à s'inscrire sur un service local d’envoi de SMS de prévention de type VigiCommerces.
Par ailleurs, des démarches peuvent être engagées par les pharmaciens selon leur zone géographique de dépendance (police ou gendarmerie).
- En zone gendarmerie, les pharmaciens peuvent recenser leur établissement dans l’application Opération tranquillité entreprises et commerces (OTEC) et se faire enregistrer auprès de leur brigade dans la base de données de « sécurisation des interventions et demandes particulières de protection » (SIDPP), en qualité de profession menacée. « Ces démarches assureront notamment une intervention rapide de la gendarmerie nationale en cas de problème », précise l’Ordre.
- En zone police, les pharmaciens peuvent prendre contact avec le commissariat de police de proximité, afin d'être enregistrés dans le logiciel Pégase, permettant de prioriser rapidement l'appel 17 de la personne inscrite.
L’Ordre invite également les pharmaciens à se rapprocher de leur chambre de commerce et d’industrie (CCI) qui peut également avoir mis en place des systèmes de vigilance, en lien avec les forces de l’ordre.
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