Le coup d'envoi des élections aux URPS vient d'être donné le 2 décembre avec le recensement des électeurs (voir encadré). Au printemps prochain, les titulaires seront invités à désigner leurs représentants régionaux en fonction de leurs choix syndicaux, des programmes présentés et de leur vision de la pharmacie de demain.
Cette échéance électorale a un double enjeu. En effet, de ce bras de fer syndical découleront l'audience et la représentativité respective de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO), qui auront à ouvrir les négociations conventionnelles avec l'assurance-maladie dans le sillage de ces élections. C'est dire si les résultats électoraux pèseront sur les orientations que prendra la profession dans les trois années à venir, tout particulièrement en matière de rémunération et de nouvelles missions.
La lutte d'influence entre les deux syndicats est également locale. À l'échelon régional, les URPS, principales interlocutrices des ARS mais aussi des autres délégations de l'État, ne sont pas que de simples exécutantes des stratégies de santé, elles sont aussi les relais des aspirations des titulaires, permettant à la profession d'innover dans des nouvelles missions et d'explorer de nouveaux modes de coopération avec les autres professionnels de santé libéraux.
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