Les premiers résultats de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) des médecins traduisent de nouvelles tendances dans les prescriptions. Particulièrement en ce qui concerne les antibiotiques, en baisse de 3,4 points.
Cinq ans après la mise en œuvre de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) pour les médecins libéraux, l’assurance-maladie veut y voir un levier de changement susceptible d’influer sur l’amélioration des pratiques de prescription. C’est en tout cas ce qu’affirme l’organisme payeur qui publie aujourd’hui, en même temps que le montant de la ROSP médecin (4 522 euros pour les généralistes), les premiers résultats pour 2017 de ce dispositif.
Parmi ces signes « encourageants », l’assurance-maladie note une diminution sensible des prescriptions d’antibiotiques des médecins traitants à leurs patients âgés de 16 à 65 ans sans ALD. Le ratio de prescription baisse ainsi de plus de trois points avec 36,1 traitements prescrits pour 100 patients, contre 39,5 un an auparavant. Par conséquent, 770 000 traitements ont pu être évités en 2017. De même, se félicite la CNAM, « la part de traitements par antibiotiques particulièrement générateurs d’antibiorésistance est en baisse de 3,7 points ».
Même satisfecit pour les prescriptions des statines et des antihypertenseurs dans le répertoire des génériques. Les indicateurs progressent respectivement de 0,5 et 2,0 points en 2017. Ce qui n’empêche cependant pas l’indicateur relatif aux autres traitements prescrits dans le répertoire générique de baisser de 0,5 point par rapport à 2016.
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