Les rapporteurs de la mission « Information et médicament » ont rendu leurs recommandations lundi à la ministre de la Santé Agnès Buzyn. Après six mois de travail, ils ne se contentent pas de relever des pistes d’amélioration, ils pointent aussi des situations à risque, notamment « la perspective de l’arrivée très prochaine dans les officines de boîtes de médicaments conformes aux nouvelles recommandations d’étiquetage et de conditionnement de l’ANSM ».
Les rapporteurs notent les objectifs louables de la modification à venir et, après avoir eu la possibilité de voir des conditionnements respectant ces nouvelles recommandations, approuvent les choix qui ont été faits et espèrent que les industriels joueront le jeu de leur mise en œuvre dans l’intérêt d’un meilleur usage du médicament. Néanmoins, la Mission prédit aussi une phase de transition déstabilisante pour les usagers et s’étonne d’avoir été « informée fortuitement de ce nouvel étiquetage au cours des auditions ». Elle s’inquiète que « les professionnels de terrain − et notamment les pharmaciens, pourtant premiers concernés − n’ont toujours pas, à ce jour, été informés de l’adoption de ces recommandations et de la possibilité de voir arriver sous peu en officine des boîtes les respectant ».
Conclusion ? L’arrivée prochaine du nouvel étiquetage doit faire l’objet d’un effort de communication. « Il conviendrait que l’agence annonce les changements à venir et en explique le bien-fondé, tant auprès des professionnels de santé qu’après du grand public, pour accompagner au mieux la publication de sa recommandation. »
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