Depuis le mois de juin, 179 000 contrôles ont été réalisés par les forces de l'ordre pour vérifier la mise en application du passe sanitaire.
Sur l'ensemble de ces contrôles, 1 331 ont abouti à des verbalisations selon les chiffres émanant d'une note rédigée par le centre de veille du ministère de l'Intérieur et confirmés par plusieurs médias. Mis en place dès le 9 juin dans les lieux accueillant plus de 1 000 personnes, le passe sanitaire a ensuite été étendu aux lieux rassemblant plus de 50 personnes à partir du 21 juillet puis aux restaurants, hôpitaux (sauf pour les urgences) ou encore aux trains longue distance le 9 août. Depuis le lundi 30 août, il est également obligatoire pour tous les salariés travaillant au contact du public dans l'ensemble des lieux où il est imposé aux visiteurs. Comme l'a rappelé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, après une première semaine de clémence pour laisser le temps aux établissements concernés de s'adapter, ces derniers pourront ensuite faire l'objet de sanctions s'ils sont pris en faute.
Pour rappel, toute personne dans l'impossibilité de présenter un passe sanitaire dans un des lieux concernés par son application est passible d'une amende d'au moins 135 euros. Si l'infraction est commise au moins trois fois dans un délai de 30 jours, la sanction peut aller jusqu'à 6 mois d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende. Enfin, utiliser le passe d'un proche peut être sanctionné d'une amende de 750 euros (1 500 euros en cas de récidive dans les 15 jours).
Le passe sanitaire restera en vigueur jusqu'au 15 novembre mais le ministre de la Santé n'exclut pas de prolonger son application au-delà de cette date. « Si au cœur de l'automne, on se rendait compte qu'il y avait une vague d'un autre variant, évidemment qu'on se reposerait la question », a précisé Olivier Véran la semaine dernière lors d'une conférence de presse.
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