Que faire pour prévenir un accident vasculaire cérébral ?
Un grand nombre d’AVC peut être prévenu par l’élimination ou la correction de facteurs de risque vasculaire. Le plus important est de traiter une hypertension artérielle, facteur de risque majeur des AVC. Cela nécessite de faire contrôler sa tension artérielle au moins une fois par an à partir de 40 ans.
Il faut dépister un excès de cholestérol ou un diabète ou encore un syndrome d’apnées du sommeil. Il convient d’arrêter de fumer, de réduire sa consommation d’alcool, d’équilibrer son alimentation et de bien faire prendre en charge une éventuelle migraine.
Enfin, il est fortement conseillé de faire de l’exercice physique régulier et de contrôler son poids. Une vigilance particulière doit s’exercer en cas d’antécédents familiaux d’AVC.
Quels sont les signes qui doivent faire penser à un AVC ?
Il s’agit d’une perte brutale de la motricité ou de la force d’un bras, d’une jambe ou de la totalité d’un côté du corps (hémiplégie), d’une atteinte du visage (typiquement une déviation de la bouche), de la perte de sensibilité d’un membre, de la face ou de tout un côté du corps, d’une difficulté soudaine à trouver les mots ou à les exprimer, d’un trouble soudain de l’équilibre et de la marche ou encore de la perte brutale de la vision d’un œil ou de l’apparition d’une vision trouble.
En résumé, les 3 signes clés sont représentés par la paralysie d’un côté du corps, une bouche de travers ou une impossibilité de parler. Une rupture d’anévrysme peut se révéler par un mal de tête brutal en « coup de tonnerre ».
Attention : l’intensité des symptômes peut fluctuer, diminuer transitoirement, au point parfois de disparaître complètement, avant de s’aggraver à nouveau.
Dans tous ces cas, il faut appeler immédiatement le SAMU en composant le 15.
Quand faut-il commencer la rééducation après un AVC et combien de temps doit-elle durer ?
La rééducation a une place très importante dans la prise en charge des AVC.
Dès la phase aiguë, dans les premiers jours qui suivent, il faut déterminer le programme de rééducation à mettre en œuvre et commencer à stimuler le patient.
Généralement, le malade séjourne environ 2 mois dans un centre spécialisé, en sachant que la rééducation ne doit jamais s’arrêter, notamment du point de vue orthophonique, car des progrès très à distance sont possibles.
Mais les troubles ne sont pas que moteurs : l’aphasie, la négligence spatiale, les troubles de l’attention et de la mémoire, représentant les principales sources de handicap séquellaire (75 % des malades survivants ont des séquelles), sont améliorés par la rééducation cognitive.
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