L'Académie nationale de pharmacie soutient l'action de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, visant à rendre obligatoire onze vaccins pédiatriques.
L'annonce de la ministre de la Santé, mercredi, d'une loi avant la fin de l'année pour étendre l'obligation vaccinale pédiatrique à onze valences, est l'occasion pour l'Académie de pharmacie de rappeler son attachement au renforcement de la couverture vaccinale chez les jeunes enfants (lire notre article « abonnés »). Une position défendue par la majorité du corps médical.
L'instance note que si l'extension de l'obligation vaccinale va entraîner un surcoût immédiat pour l'assurance-maladie - estimé entre 10 et 20 millions d'euros - elle va surtout être à l'origine d'une « réduction encore plus importante des dépenses liées aux morbidités engendrées par le défaut de vaccination ». L'Académie ajoute qu'elle milite également pour une meilleure couverture vaccinale chez les personnels de santé, afin d'assurer leur propre protection et celle de leurs patients.
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