Les pharmaciens pourront désormais délivrer certains médicaments à prescription médicale obligatoire dans le cadre d’un exercice coordonné. Un arrêté paru aujourd’hui au « Journal officiel » précise les pathologies et les spécialités concernées par cette évolution de la pratique officinale.
Près de deux ans après la promulgation de la Loi relative à l'organisation et à la transformation du système de santé, qui en avait ancré le principe, la dispensation protocolisée voit enfin le jour. Un arrêté du 5 mai, publié au « Journal officiel » de ce jour autorise en effet les pharmaciens à délivrer de la fosfomycine trométamol et du pivmécillinam (per os) aux femmes de 16 à 65 ans présentant une pollakiurie et des brûlures mictionnelles non fébriles.
De même, en cas d’odynophagie (douleurs pharyngées) chez des patients âgés de 6 à 45 ans, le pharmacien pourra délivrer per os : de l'amoxicilline, du céfuroxime-axetil, du céfpodoxime-proxétil, de l'azithromycine, du céfotiam hexétil, de la clarithromycine et de la josamycine. Cette délivrance doit cependant obéir à un cadre bien précis.
Cet acte doit s’inscrire dans le cadre de protocoles (définis par la Haute Autorité de santé, HAS) qui sont intégrés à un exercice coordonné au sein d’une équipe de soins primaires (ESP), d’une maison de santé pluridisciplinaire (MSP), d’un centre de santé ou encore d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS).
Analogues du GLP-1
Ozempic, Victoza, Trulicity : le dispositif de contrôle est reporté au 1er juin
Vaccination
Méningites ACWY et B : préparez-vous au rattrapage vaccinal des 15-24 ans
Gildas Bernier, référent sécurité auprès de l’Ordre
« Pour aider les pharmaciens à prévenir les agressions, des solutions existent »
Bilan sur la sécurité 2024
Les signalements d’agressions subies par les pharmaciens toujours plus nombreux