L’enquête sur le Gardasil a été classée sans suite par le parquet de Paris. Ce dernier a considéré qu’il n’y avait pas de lien de causalité directe entre ce vaccin et des pathologies du système nerveux dénoncées par une cinquantaine de patientes.
Le parquet avait confié les investigations aux gendarmes spécialisés dans les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP). Leur analyse fait écho à celle de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qui a estimé en septembre que « les vaccins contre les infections à papillomavirus n’entraînaient pas d’augmentation du risque global de survenue de maladies auto-immunes ». Mais que, cependant, il existait « une augmentation du risque de syndrome de Guillain-Barré dans des proportions limitées, 1 à 2 cas pour 100 000 filles vaccinées, ne remettant pas en cause la balance/bénéfice risque ». Ces conclusions s’appuient sur une étude menée par l’ANSM avec l’assurance-maladie sur plus de deux millions d’adolescentes.
« Forcément, c’est une déception importante, mais ce n’est pas une surprise », a déclaré Me Jean-Christophe Coubris, avocat de 34 plaignantes. « Je regrette que le procureur n’ait pas jugé nécessaire d’ordonner des expertises sur chacune des plaignantes et ne se soit basé que sur des études publiées, notamment sur celle de l’ANSM », a-t-il ajouté. L’affaire ne devrait pas en rester là. Jean-Christophe Coubris déposera une plainte avec constitution de partie civile pour obtenir l’ouverture d’une information judiciaire et la désignation de juges d’instruction.
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