Un sixième suspect a été mis en examen dans une enquête sur une vaste escroquerie aux SMS frauduleux de l'assurance-maladie, réalisée avec l'utilisation d'IMSI-catcher, un dispositif de surveillance utilisé par les services de renseignement pour intercepter des données de connexion à proximité.
L'enquête sur l'escroquerie aux SMS frauduleux de l'assurance-maladie avance, avec l'arrestation d'un sixième suspect. Cinq avaient déjà été arrêtés en février et trois écroués dans le cadre de cette affaire qui a commencé en septembre 2022, après une plainte déposée pour escroquerie par une société de télécommunications.
Le sixième suspect, né en 1997 et arrêté à Montpellier, a été placé en détention provisoire vendredi. Il est mis en examen pour escroquerie et tentative d'escroquerie en bande organisée, pour détention non autorisée d'un dispositif technique ayant pour objet la captation de données informatiques, et pour accès et maintien dans un système de traitement automatisé des données.
Selon les enquêteurs de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), les suspects se déplacent en véhicules équipés d'un système de surveillance normalement utilisé par les services de renseignement. Appelé IMSI-catcher ou intercepteur d’IMSI (International mobile subscriber identity), ce dispositif permet d’intercepter le trafic de communications mobiles alentour, récupérer des informations à distance, suivre les mouvements des utilisateurs et même écouter les communications de toute une zone.
Avec ce dernier, les suspects créent un réseau virtuel forçant les appareils équipés d’une carte SIM à « s’accrocher » sur celui-ci, afin de leur envoyer des faux SMS les invitant à mettre à jour leurs données personnelles en cliquant sur un lien qui les oriente vers un site usurpant celui de l’assurance-maladie.
« Plus de 420 000 personnes ont reçu ces faux SMS entre septembre 2022 et février 2023 », avait indiqué le général Marc Boget, commandant de la gendarmerie dans le cyberespace.
Dispensation
Renouvellement exceptionnel porté à 3 mois : oui, mais pour quelles spécialités ?
Lancée par l’Ordre des Pharmaciens
Dossier Pharma, une application pour consulter son Dossier pharmaceutique
DASRI
Délivrance d’autotest VIH : pensez-vous à remettre une boîte jaune ?
Exercice professionnel
Traitements chroniques : renouvellement à l'officine possible pour 3 mois