Dans un communiqué, le syndicat FO incite les salariés à rester en retrait de la mobilisation du mardi 1er juillet car il estime que cette journée de protestation « ne sert que les intérêts des pharmaciens titulaires ».
Adjoints et préparateurs : ne rentrez pas dans le cortège. C’est en substance le mot d’ordre donné aux salariés de l’officine par David Brousseau, secrétaire fédéral de la branche Officine du syndicat Force ouvrière (FO), en prévision de la journée de mobilisation du 1er juillet. Car s’il prend acte de l’appel « à la grève illimitée des gardes et à une manifestation nationale en réaction à l’annonce gouvernementale de baisse du plafond de remise sur les médicaments génériques », le syndicat FO « refuse d’appeler les salarié(e)s officinaux à participer à cette manifestation prévue à Paris le 1er juillet (…) qui ne sert que les intérêts des titulaires ». « Non à l’accompagnement d’une manifestation qui oublie les équipes », martèle-t-il.
Si le discours de la FSPF ou de l’USPO met en avant la défense de l’économie officinale, « ce sont les marges des titulaires qui sont en jeu, pas les salaires ni les conditions de travail des équipes », analyse FO. « Les salariés sont en première ligne dans les pharmacies, sous pression, peu reconnus, mal rémunérés. Et ce sont ces mêmes représentants patronaux qui freinent systématiquement les avancées sociales à la table des négociations », tient à rappeler le syndicat. « Nous ne défilerons pas pour défendre un modèle qui ne nous inclut jamais quand il s’agit de redistribuer », conclut FO, qui ne défendra des actions syndicales que « si elles ont du sens pour les salarié(e)s qui sont toujours les grands oublié(e)s. »
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