Noémie Chantrel-Richard a été élue ce week-end présidente de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF). Étudiante en 5e année à l’université de Rouen, elle succède à Ilan Rakotondrainy.
À l’issue de l’assemblée générale du 61e congrès de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) qui s’est tenu du 3 au 6 juillet à Grenoble, Noémie Chantrel-Richard a été élue présidente de l’association, succédant à Ilan Rakotondrainy. Une suite logique pour cette étudiante de 5e année, filière officine, dont l’engagement associatif a commencé dès la 2e année de ses études. « J’ai participé deux années de suite au programme de tutorat et, en parallèle, j’ai intégré en 3e année l’Association des étudiants en pharmacie de Rouen (AEPR). L’année suivante, j’y ai occupé le poste de déléguée ANEPF, je représentais les Rouennais au niveau national. »
Parmi les dossiers brûlants dont la nouvelle présidente annonce s’emparer, la réforme du troisième cycle est sur le dessus de la pile. Pour cette réforme, dont l’application a encore été repoussée, « nous allons devoir retravailler tous les textes avec les différents acteurs, cabinets ministériels, doyens, maîtres de stage, syndicats… », anticipe-t-elle. La future pharmacienne prévoit ensuite de poursuivre les efforts sur le bien-être étudiant et l’inclusivité dans les études. « Un travail, notamment d’enquête, a été réalisé par le précédent bureau sur la santé mentale de nos pairs. Nous souhaitons continuer sur cette voie et ouvrir le sujet sur l’inclusion des étudiants porteurs de handicap et sur l’accès aux études pour les étudiants ultramarins », avance la Rouennaise. « Enfin, nous dirigerons nos efforts sur la promotion de la pharmacie, pour perpétuer ce qui a été fait par le précédent bureau, renforcer la visibilité de nos cursus et, par la même occasion, l’attractivité de la profession. » Notamment, le défi Bouge ta Pharma, en partenariat avec l’Ordre des pharmaciens, sera reconduit. Bouge ta Pharma invite les pharmaciens de tout secteur à réaliser des défis visant à promouvoir la pharmacie sur une période donnée. Un axe de travail à ne pas négliger. Après le choc de 2022 — où plus d’un millier de places (sur les quelque 3 500 à pourvoir) étaient restées vacantes —, l’inquiétude a diminué à mesure que les promotions se sont remplies, bien que les facultés aient encore déploré 293 places non pourvues à la rentrée 2024. L’année s’annonce donc chargée pour Noémie Chantrel-Richard.

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