Tandis que la rentrée universitaire approche, des organisations d'étudiants s'inquiètent des coûts de scolarité toujours plus élevés.
Matériel pédagogique (livres, tutorats, « prépas » privées, etc.), loyer, transports, Sécurité sociale… L'association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) a passé au crible plusieurs postes de dépenses en Ile-de-France et dans les autres régions, en se fondant notamment sur les données de la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE, syndicat) et des complémentaires santé.
Premier enseignement : le coût de la scolarité se situe en moyenne à 5 750 euros pour un étudiant inscrits en PACES, première année commune des études de santé.
L'analyse des dépenses montre une différence nette entre les étudiants franciliens et les provinciaux dans les frais mensuels de la vie courante, en particulier sur les loyers et les charges (635 euros en Ile-de-France contre 441 euros dans le reste de la France). Les non-franciliens perdent en revanche au change sur les transports en payant 28 euros par mois contre 19 euros en Ile-de-France.
Dans le détail, les étudiants en PACES de toute la France déboursent 184 euros de droits d'inscription et 217 euros de Sécurité sociale. Le bât blesse dans l'achat du matériel pédagogique : 4 969 euros en Ile-de-France et 3 473 euros « seulement » dans les autres régions. C'est essentiellement le financement de « prépas » privées – en Ile-de-France ou ailleurs – qui plombent la note. L'inscription à ce type de structure représente en moyenne 25 fois le montant des frais d'inscription à l'université à Paris pour les non-boursiers et 18 fois dans les autres régions, note l'ANEMF.
Pour les étudiants qui entament le deuxième cycle, la note est moins salée au global mais les inégalités académiques perdurent : tous payent 256 euros en droits d'inscription et 500 euros en Sécurité sociale ; la douloureuse des Franciliens s'élève à 2 261 euros contre 1 526 euros en région pour le matériel pédagogique. Là encore, ce sont les prépas (735 euros) et les référentiels établis par les collèges de spécialité (1 091 euros) qui concentrent tout le budget.
Avec « le Quotidien du Médecin »
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