Des pratiques à encadrer

Acupuncture, hypnose, ostéopathie, taï-chi… Les thérapies complémentaires sont « peu encadrées, qu’il s’agisse des conditions de la formation des praticiens ou de l’hétérogénéité et de la qualité des pratiques délivrées », dénonce l’Académie de médecine. Les Sages demandent aux pouvoirs publics d’évaluer ces pratiques, d’homogénéiser et de crédibiliser l’offre de formation dans ce domaine. Ils estiment que les thérapies complémentaires doivent être enseignées dans les facultés de médecine et les instituts de formation aux professions de santé pour que les professionnels en connaissent les intérêts potentiels et les limites afin de conseiller les patients en toute transparence et objectivité.