Parce que la comparaison des niveaux d’investissements consentis par les États pour les dépenses de médicaments est difficile en raison « des différences structurelles entre les systèmes de santé, de la diversité des outils de régulation utilisés et de la spécificité des enjeux de santé publique de chaque pays », il existe peu d’études comparatives sur le sujet. C’est le défi relevé par le cabinet Ernst & Young qui a publié en octobre 2021 son enquête sur les cinq pays européens les plus peuplés, à savoir l’Allemagne, l’Angleterre, la France, l’Espagne et l’Italie.
Résultat après retraitement des données pour obtenir un périmètre de dépenses comparables, entre 2017 et 2019, la France est le seul pays à afficher une décroissance des dépenses pharmaceutiques prises en charge par le système de santé, à -3,1 %, au contraire des 4 autres pays, qui enregistrent une hausse comprise entre +3,1 % (Italie) et +3,9 % (Allemagne). De même, l’enveloppe des dépenses par assuré est aussi en baisse en France sur cette période (-3,4 %), passant de 390 euros à 364 euros, alors qu’elle augmente dans les autres pays entre +2,7 % (Espagne) et +3,7 % (Italie).
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