21 princeps intègrent les nouveaux groupes hybrides, permettant au pharmacien de les substituer. Collyres, antiseptiques, anti-psoriasiques et antifongiques à usage topique, sont concernés. Attention, certains sont aussi dans le registre des génériques…
Plusieurs spécialités de références viennent remplir les tableaux des groupes hybrides tout juste créés en juin dernier, ouvrant ainsi le catalogue des médicaments substituables en pharmacie.
Il s’agit de :
- Amycor 1 % crème (bifonazole) ;
- Lumigan 0,1 mg/ml collyre en solution (bimatoprost) ;
- Lumigan 0,3 mg/ml collyre en solution (bimatoprost) ;
- Lumigan 0,3 mg/ml collyre en solution en unidose (bimatoprost) ;
- Ganfort 0,3 mg/ml + 5 mg/ml collyre en solution (bimatoprost + timolol) ;
- Ganfort 0,3 mg/ml + 5 mg/ml collyre en solution en récipient unidose (bimatoprost + timolol) ;
- Dacryosérum solution pour lavage ophtalmique en récipient unidose (borax 12 mg/ml + acide borique 18 mg/ml) ;
- Combigan 2 mg/ml + 5 mg/ml collyre en solution (brimonidine + timolol) ;
- Azopt 10 mg/ml collyre en suspension (brinzolamide) ;
- Simbrinza 10 mg/ml + 2 mg/ml collyre en suspension (brinzolamide + brimonidine) ;
- Azarga 10 mg/ml + 5 mg/ml collyre en suspension (brinzolamide + timolol) ;
- Daivobet 50 microgrammes/0,5 mg/g pommade (calcipotriol + dipropionate de bétaméthasone) ;
- BiseptineSpraid, solution pour application cutanée (chlorhexidine + chlorure de benzalkonium + alcool benzylique) ;
- Biseptine, solution pour application locale (chlorhexidine + chlorure de benzalkonium + alcool benzylique) ;
- Onytec 80 mg/g, vernis à ongle médicamenteux (ciclopirox) ;
- Mycoster 1 % crème (ciclopirox olamine) ;
- Sébiprox 1,5 % shampooing (ciclopirox olamine) ;
- Désomédine 0,1 % collyre en solution (hexamidine) ;
- Xalatan 50 microgrammes/ml, collyre en solution (latanoprost) ;
- Alostil 5 % mousse pour application cutanée en flacon pressurisé (minoxidil) ;
- Geltim LP 1 mg/g gel ophtalmique en récipient unidose (timolol).
La plupart de ces princeps appartiennent aussi à des groupes génériques (Dacryosérum, Ganfort, Azopt, Lumigan, Combigan, Daivobet, Biseptine…).
Comme pour les génériques, ces spécialités ne peuvent être substituées que par les spécialités commercialisées inscrites dans le registre des hybrides de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Mais, contrairement aux médicaments génériques, le dispositif « tiers payant contre hybride » n’est pas en vigueur, bien que le gouvernement vise à l’instaurer à travers le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Pour l’heure, l’assuré peut bénéficier de la dispense d’avance des frais, même en cas de refus injustifié de la substitution d’un médicament hybride.
Pour rappel, « une spécialité hybride d’une spécialité de référence s’entend d’une spécialité ne répondant pas à la définition d’une spécialité générique en raison de différences relatives aux indications thérapeutiques, au dosage, à la forme pharmaceutique ou à la voie d’administration, mais également lorsque la bioéquivalence par rapport à cette spécialité de référence ne peut être démontrée par des études de biodisponibilité », rappelle l’ANSM.
Union européenne
Médicaments, vaccins… un pas de plus vers une levée des brevets en cas de crise sanitaire
Prévention routière
Conduite et médicaments : une opération de prévention en pharmacie dans le Doubs
PLFSS 2026
Quand les députés proposent aux officinaux de délivrer des médicaments non utilisés
Représentativité
L’Union des pharmacies groupées de France, un nouveau syndicat de pharmaciens voit le jour