Vigilance requise

Publié le 05/03/2020
Article réservé aux abonnés

Contre-indications (en dehors de la grossesse et de l’allaitement)

- AINS : ne doivent pas être utilisés en cas d’antécédent d’allergie ou d’asthme provoqué par la prise de médicaments de la même famille ou de la famille de l’aspirine, d’antécédent de saignement ou de perforation digestifs lié à la prise d’AINS, d’ulcère de l’estomac ou du duodénum, de maladie grave du foie, d’insuffisance cardiaque ou d’insuffisance rénale grave.

- Amitriptyline : glaucome, adénome prostatique.

- Bêta-bloquants : asthme, insuffisance cardiaque, bradycardie, bloc auriculo-ventriculaire…

- Flunarizine : syndrome dépressif, syndrome extrapyramidal.

- Paracétamol : maladies graves du foie. Toxicité majorée par la dénutrition, la déshydratation, la dépendance à l’alcool, les hépatites virales.

- Pizotifène : glaucome, troubles urétro-prostatiques.

- Triptans : antécédents d’infarctus du myocarde, vasospasme coronarien, pathologie vasculaire périphérique ou d’accident vasculaire cérébral, insuffisance hépatique sévère, hypertension artérielle modérée ou sévère, hypertension artérielle légère non contrôlée, association avec les IMAO, allergie croisée aux sulfamides (sauf pour le rizatriptan et le zolmitriptan).

Effets indésirables (liste non exhaustive).

- Amitriptyline : sécheresse de la bouche, somnolence, prise de poids.

- Anti-inflammatoires non stéroïdiens : vertiges, nausées, douleurs ou brûlures d’estomac, ulcère ou hémorragie du tube digestif, réactions allergiques (éruption cutanée, asthme), insuffisance rénale dans certaines circonstances rares.

- Aspirine : troubles digestifs, hémorragies digestives, accident de sensibilisation, syndrome de Reye.

- Bêta-bloquants : asthénie, mauvaise tolérance à l’effort ; rarement, insomnie, cauchemars, impuisance, dépression.

- Ergotamine : rhinite, rhinorrhée, nausées, vomissements, dysgueusie, rarement ergotisme (spasmes douloureux, diarrhées, céphalées, convulsions. Habituellement, les effets gastro-intestinaux précèdent les effets nerveux).

- Flunarizine : somnolence, prise de poids ; rarement, dépression, syndrome extrapyramidal.

- Métoclopramide : troubles neuropsychiques, dyskinésies tardives, syndromes extrapyramidaux, troubles endocriniens.

- Oxétorone : somnolence, augmentation de l’appétit ; rarement, diarrhées sévères.

- Paracétamol : risque d’hépatotoxicité.

- Pizotifène : sédation, prise de poids ; rarement, troubles digestifs, vertiges, douleurs musculaires, asthénie.

- Triptans : bouffées vasomotrices, vertiges, sensation de faiblesse, asthénie, somnolence, nausées/vomissements, hypertension artérielle, sensation de fourmillements, de chaleur, de pression ou d’oppression.

Les interactions médicamenteuses

- AINS : par principe, attention en cas de prise concomitante d’une antivitamine K, d’un diurétique, d’un IEC, d’un ARA2 ou d’un sel de lithium.

- Bêta-bloquants : chez le diabétique traité, risque de masquage de certains symptômes de l’hypoglycémie.

- Flunarizine : majoration des effets indésirables atropiniques en cas d’association à un autre médicament présentant une activité anticholinergique.

- Triptans : avec les alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs, risque d’hypertension artérielle et de vasoconstriction coronaire. Il est impératif de respecter un délai de 6 à 24 heures, selon le triptan, entre la prise de celui-ci et celle de l'alcaloïde ergoté.


Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3584