Le syndicat, non-signataire de l’avenant à la convention pharmaceutique, réclame une réforme plus ambitieuse de la rémunération, comprenant, entre autres, une suppression de la marge dégressive lissée (MDL).
Dont acte. La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) note une évolution substantielle dans le discours de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) quant à l’avenant conventionnel.
Un revirement motivé, selon elle, « par les mesures d’économie prévues par le PLFSS 2018 ». Mais pour le syndicat majoritaire qui a refusé de signer le 20 juillet dernier l'avenant conventionnel n° 11, les ajustements proposés par l’USPO « seront insuffisants pour inverser la tendance négative des prochaines années ». Aussi, la FSPF ne se contente pas seulement de s’opposer aux évolutions de la marge dégressive lissée (MDL), elle en réclame tout simplement la suppression, et propose de la remplacer par une marge unique de 6 % (à l’exception des produits chers).
Au rang des autres mesures préconisées pour « une réforme ambitieuse » de la rémunération du pharmacien, la FSPF se prononce en faveur d’un honoraire à l’ordonnance à 1 euro minimum et de la création d’une ROSP pour les officines en territoire fragile. De même, le syndicat préconise la rémunération des interventions pharmaceutiques « pratiquées quotidiennement et gratuitement par les pharmaciens ». Il estime par ailleurs incontournable « une remise à plat de l’économie du générique ».
Et de conclure à l’adresse de l’USPO, « ce n’est pas d’un ajustement dont a besoin l’avenant conventionnel, mais d’un investissement financier réel ».
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