Alors que des milliers d'Américains sont décédés à cause de l'Oxycontin, la famille Sackler, propriétaire de Purdue Pharma, serait prête à s'éclipser définitivement. Objectif : diminuer le montant d'amendes qui pourraient être astronomiques.
Tristement célèbre suite au scandale des opioïdes, les Sackler, propriétaires du laboratoire Purdue Pharma, seraient prêts à se retirer définitivement afin d'éviter un procès. Alors que 47 000 personnes sont décédées aux États-Unis en 2017 à cause de l'Oxycontin, la richissime famille souhaiterait conclure un accord et annuler ainsi plus de 2 300 plaintes en cours. Selon le « New York Times », les Sackler pourraient personnellement débourser 3 milliards de dollars, sur les 10 ou 12 que le groupe pourrait avoir à verser à l'issue des procédures judiciaires. Fin octobre, dans l'Ohio, Purdue Pharma devra répondre, aux côtés d'autres laboratoires pharmaceutiques, aux poursuites émanant de plusieurs états et collectivités locales américaines. Si la famille, qui ne fait plus partie du conseil d'administration, n'a rien confirmé officiellement, Purdue Pharma a bel et bien reconnu qu'une négociation « active » était en cours, afin d'obtenir un accord à l'amiable.
Selon l'issue des procédures à venir, Purdue Pharma pourrait être placé sous une loi régissant les faillites. Si tel était le cas, ses futurs profits serviraient alors à indemniser les plaignants. Également connus pour leurs actes de mécénat (« voir article abonné »), les Sackler se seraient même engagés à « donner » des médicaments de lutte contre la dépendance aux patients qui en auraient besoin. En mars dernier, Purdue Pharma a déjà conclu un accord à l'amiable avec l'état de l'Oklahoma assorti d'un versement de 270 millions de dollars. Une option financièrement judicieuse en comparaison des 572 millions de dollars qu'a dû payer Johnson & Johnson (qui, lui, avait décidé d'aller jusqu'au procès) à ce même état. Dos au mur, les Sackler s'apprêteraient également à se séparer d'une autre entreprise, Mundipharma.
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