Une expérimentation visant à inciter la prescription hospitalière de biosimilaires qui sont délivrés en ville débutera le 1er octobre 2018.
Le taux de recours aux biosimilaires récemment arrivés sur le marché est faible, inférieur à 10 %. Afin de faire décoller ce type de prescription, les autorités de santé ont décidé de lancer une expérimentation nationale, qui est détaillée dans le « Journal officiel » du 17 août. Elle vise à évaluer l’intérêt d’un dispositif prévoyant une incitation financière pour les services (ou pôles d’activité) qui prescriront plus de médicaments biosimilaires au sein de groupes de produits délivrés en officine.
Dans le détail, l’expérimentation débutera le 1er octobre et sera menée durant 3 ans. Elle concernera deux groupes de médicaments : étanercept et insuline glargine. Au maximum, 40 établissements pourront y participer : ils devront adresser leur demande à leur agence régionale de santé (ARS) et pourront choisir de mener l’expérimentation sur un seul ou sur les deux groupes de médicaments.
L’objectif est d’obtenir une augmentation d’au moins 15 points du taux de prescription des médicaments biosimilaires dans les établissements participant à l’expérimentation, par rapport à des établissements comparables n’y participant pas. Une évaluation est attendue début 2022.
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