Le ministre de la santé publique britannique a annoncé hier que la vaccination des garçons adolescents contre l’HPV serait appliquée dès l’année prochaine. Cette décision fait suite à la publication de nouvelles études scientifiques et d’avis d’experts.
La France y songe. Le Royaume-Uni l’a fait. À partir de 2019, les garçons recevront le vaccin contre les papillomavirus humains (HPV) à l’âge de 12 ou 13 ans. Cette décision a été annoncée hier par les autorités sanitaires du pays, l’un des rares au monde à introduire cette vaccination pour les deux sexes.
Cette approche d’immunisation collective est également destinée à réduire le nombre total de cancers du col de l’utérus. En effet, comme l’indique Mary Ramsay, responsable des vaccinations à Public Health England, « ce programme élargi nous offre la possibilité d'éradiquer des maladies liées au HPV et de tirer parti du succès du programme mis en place pour filles, qui a déjà réduit de plus de 80 % la prévalence des HPV 16 et 18, les principaux types de cancer ». Précisant qu’aujourd’hui la plupart des femmes de moins de 25 ans sont vaccinées, elle se déclare convaincue que cette couverture sera bientôt atteinte chez les hommes.
En France, la Commission technique des vaccinations (CTV) de la Haute Autorité de santé (HAS), chargée d'élaborer les recommandations vaccinales, s’interrogeait début juin sur l’opportunité d’une vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) pour les garçons.
Dans l'Hexagone, le vaccin n’est actuellement recommandé que chez les filles et chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Cette recommandation ne concerne pas – pour l’instant – les garçons. Or comme le remarque le Pr Élisabeth Bouvet, présidente de la CTV, « un certain nombre de pays appliquent un programme de vaccination pour les garçons et les filles » et le « virus circule entre les garçons et les filles », ce qui « nous incite à nous reposer la question de la vaccination HPV chez les garçons ».
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