Face à une recrudescence des litiges entre pharmaciens et caisses primaires d'assurance maladie (CPAM), la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a demandé - et obtenu - la création d'un groupe de travail sur la gestion des indus.
« Attachée au respect des règles de facturation, la FSPF ne peut néanmoins tolérer l'excès de zèle de certaines CPAM », peut-on lire dans un communiqué du syndicat. Lors d'une commission paritaire qui s'est tenue hier, la FSPF a obtenu de l'assurance-maladie la mise en place d'un groupe de travail sur la gestion des indus. Régulièrement alerté par ses adhérents, le syndicat s'inquiète non seulement d'une recrudescence des litiges entre pharmaciens et caisses primaires d'assurance-maladie (CPAM), mais aussi des disparités de traitement d'une caisse à l'autre et de réclamations « parfois abusives » (lire notre article « abonné »). Le groupe de travail sera chargé de trouver les réponses pour « éviter qu'une gestion bureaucratique conduise, indirectement, à des retards de délivrance, notamment de médicaments prescrits dans le cadre de traitements lourds ».
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