Contre-indications absolues, en dehors de la grossesse et de l’allaitementLa testostérone et les androgènes en général ne doivent pas être utilisés en cas de cancer de la prostate, de cancer du sein et d’antécédents de délinquance sexuelle.Les anti-androgènes ne doivent pas être utilisés en cas de diabète sévère (type 1 ou 2), et de l’existence ou d’antécédents d’accidents thromboemboliques (danatrol).Les antithyroïdiens sont contre-indiqués en cas d’insuffisance hépatique.Effets indésirablesAndrogènes : acné, séborrhée ; irritabilité, agitation et prise de poids.Hormones thyroïdiennes : un surdosage mime les symptômes d’une hyperthyroïdie (tachycardie, tremblements, insomnie, sueurs…). Anti-œstrogènes : bouffées de chaleur, arthralgies, sensation de fatigue. Augmentation du risque de cancer de l’endomètre et d’accidents thromboemboliques.Anti-aromatases : elles augmentent le risque d’ostéoporose.Agonistes et antagonistes de la GnRH : bouffées de chaleur, prise de poids.Antithyroïdiens : épigastralgies, arthralgies, réactions fébriles, poussées érythémateuses ou urticariennes, altérations des fonctions hépatiques.Le risque majeur est représenté par la survenue d’une agranulocytose, révélée en général par une fièvre et une angine.Analogues de la somatostatine : troubles digestifs, modification de la tolérance glucidique.Anti-androgènes : bouffées de chaleur, gynécomastie, prise de poids, troubles de la libido, impuissance, asthénie, hypertension artérielle, perturbation du bilan lipidique, décompensation d’un diabète, pseudo-syndrome métabolique avec résistance à l’insuline (rare, mais grave), ostéoporose.Interactions médicamenteusesLes hormones thyroïdiennes augmentent l’effet hypocoagulant des antivitamine K par diminution de leur métabolisme hépatique. Les inducteurs enzymatiques diminuent l’effet correcteur des hormones thyroïdiennes sur l’hypothyroïdie. Les sels de fer et de calcium en diminuent l’absorption.Risque d’hypoglycémie en cas de prise concomitante d’un analogue de la somatostatine et d’insuline, de répaglinide ou d’un sulfamide hypoglycémiant.Les androgènes majorent les effets hypocoagulants des antivitamine K.Les inducteurs enzymatiques réduisent l’activité des estrogènes.
Vigilance requise !
Publié le 15/01/2021
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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