Contre-indications absolues, en dehors de la grossesse et de l’allaitement. Les bêtabloquants sont contre-indiqués ou tout au moins doivent être utilisés avec grande précaution en cas d’asthme ou de BPCO.Les antiagrégants plaquettaires sont contre-indiqués en cas d’hémorragie ou d’antécédents d’hémorragie cérébrale.Effets indésirablesARA II : hyperkaliémie.Antiagrégants plaquettaires : hémorragie.Amiodarone : dépôts cornéens, perception de halos colorés en lumière éblouissante, photosensibilisation, troubles thyroïdiens (hypo/hyperthyroïdie)…Bêtabloquants : bradycardie, insuffisance cardiaque, trouble de la microcirculation cutanée, asthénie, troubles de l’érection chez l’homme, troubles nerveux centraux (insomnie, cauchemars), aggravation d’un asthme ou d’un syndrome respiratoire obstructif ou d’épisodes hypoglycémiques chez des patients traités par insuline.Diurétiques thiazidiques : hypokaliémie, hyponatrémie (surtout chez les sujets âgés), hypomagnésémie, dyslipidémie (augmentation du LDL-cholestérol), augmentation de l’uricémie, intolérance aux glucides (secondaire à la baisse de l’insulino-sécrétion), photosensibilisation.Diurétiques épargneurs de potassium : hyperkaliémie.Digoxine : nausées/vomissements, diarrhée, perte d’appétit ; peuvent être le signe d’un surdosage.Inhibiteurs calciques dihydropyridines : œdèmes des membres inférieurs, céphalées, rougeurs de la face.Inhibiteurs calciques non dihydropyridines : bradycardie ; constipation pour le vérapamil ; risque de dépression de la contractilité cardiaque avec le vérapamil et le diltiazem.Inhibiteurs de l’enzyme de conversion : essentiellement une toux sèche, rarement un angioedème bradykinique ; risque d’hyperkaliémie. Attention : les IEC et ARA II diminuent le débit de filtration glomérulaire.Activateurs des canaux potassiques : ulcérations de la bouche ou des muqueuses, pouvant survenir plusieurs mois/années après le début du traitement (arrêt immédiat recommandé et avis médical).Les interactions médicamenteusesLes hypokaliémiants (par exemple les thiazidiques) exposent à un risque d’allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme, ce qui favorise la survenue de troubles du rythme grave comme les torsades de pointe, notamment en cas de prise concomitante d’autres médicaments allongeant également l’intervalle QT (antiarythmiques, macrolides…).Les inhibiteurs calciques non-dihydropyridines ne doivent pas être associés aux bêtabloquants ; en outre, ce sont des inhibiteurs des cytochromes CYP3A4 et CYP3A5.Inhibiteurs du système rénine-angiotensine : risque d’augmentation de la lithémie avec les sels de lithium (baisse de l’excrétion), d’hyperkaliémie avec les diurétiques épargneurs de potassium et d’insuffisance rénale aiguë avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens.Bêtabloquants : risque de troubles de la conduction et de la contractilité en cas d’association avec les antiarythmiques, les inhibiteurs des canaux calciques non dihydropyridines et les digitaliques.Dérivés nitrés : ils ne doivent jamais être associés aux inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (tadalafil-Cialis, vardénafil-Levitra, sildénafil-Viagra).
Vigilance requise !
Publié le 13/10/2022
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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