La mycose vaginale est une infection génitale courante due à un champignon saprophyte, Candida albicans.
Les symptômes retrouvés sont : une leucorrhée incolore, blanchâtre et grumeleuse évoquant du lait caillé, un prurit, des brûlures vulvaires, une vulvovaginite avec œdème et des possibles lésions de grattage.
En situation normale, la flore de Döderlein produit des agents de défenses contre les pathogènes (acide lactique, peroxyde d’hydrogène, biosurfactants, bactériocine) et C. Albicans reste dans sa forme commensale. En cas de déséquilibre, C. Albicans colonise la flore en passant d’une forme levure unicellulaire en forme filamenteuse.Le champignon alors pathogène adhère à la muqueuse et forme un réseau permettant le développement d’un biofilm. Il sécrète également des enzymes : des phospholipases et les secreted aspartyl proteinases, dégradant les protéines du système immunitaire de l’hôte et favorisant l’adhérence et la coordination du changement de morphologie levure-hyphe.Les mycoses cutanées sont dues aux dermatophytes, champignons filamenteux kératinophiles. Trois genres sont cités : Trichophyton, Microsporum et Épidermophyton. Trichophyton rubrum ou Trichophyton interdigitale, dermatophytes anthrophiles, sont responsables des dermatophytoses des plis (petits et grands plis).Les dermatophytes zoophiles (Microsporum canis ou Trichophyton mentagrophytes) sont transmis à l’homme par contact direct avec l’animal parasité. Certaines mycoses sont dues à des levures, représentées par le genre Candida ou Malassezia furfur, ce dernier étant responsable du pityriasis versicolor.La contamination se fait à partir du sol, de la plage ou des piscines. Les dermatophytoses des pieds, généralement unilatérales, siègent aux espaces interorteils, le plus souvent sous-digitaux, et atteignent préférentiellement les 3e et 4e espaces interdigitaux. L’intertrigo se caractérise par des desquamations sèches ou suintantes avec des fissures et des démangeaisons. Les lésions peuvent déborder sur la plante des pieds et la face dorsale sous forme de vésicules. Une odeur désagréable peut être présente.Quant aux onychomycoses, celles à dermatophytes sont toujours pathogènes et représentent l’extension à l’ongle d’une dermatophytose cutanée déjà présente (pied, pli, cheveux…). Les dermatophytes pénètrent dans l’ongle des orteils ou des doigts au niveau de la jonction cutanée et du lit de l’ongle en provoquant une lésion hyperkératosique sous-unguéale du lit de l’ongle avec onycholyse par détachement de la tablette unguéale.
Un peu de physiopathologie
Publié le 01/12/2022
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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