Alors que des scientifiques et des sociétés savantes ont récemment plaidé pour une distribution à grande échelle de vitamine D pour prévenir les formes graves de Covid-19, en particulier pour les personnes âgées, le risque de surdosage doit toutefois être pris en compte. En particulier pour les enfants, alerte l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), qui recommande de privilégier pour eux les médicaments en goutte plutôt que les compléments alimentaires.
Comme le signale l'ANSM, « des cas de surdosage à la vitamine D ont récemment été rapportés chez des jeunes enfants suite à la prise de compléments alimentaires enrichis en vitamine D. Des nourrissons, auparavant en bonne santé, ont même dû être hospitalisés », ajoute l'agence sanitaire, qui rappelle qu'une hypercalcémie peut avoir de graves conséquences sur la santé. L'ANSM cible particulièrement les compléments alimentaires, qui peuvent présenter des dosages en vitamine D particulièrement élevés (jusqu'à 10 000 UI par goutte), et sont contrôlés « avec moins d'exigence » que ne le sont les médicaments.
Afin de prévenir le risque de surdosage, l'ANSM demande donc aux professionnels de santé et aux parents de « privilégier les médicaments » (Adrigyl, Deltius ou ZymaD) pour la supplémentation en vitamine D, de « contrôler les doses administrées » en vérifiant le nombre de gouttes avalées, et de veiller à « ne pas multiplier les produits contenant de la vitamine D ».
Une mise à jour des recommandations nationales concernant les doses de vitamine D destinées aux enfants est en cours. « Celles-ci s'aligneront sur les recommandations européennes », précise l'ANSM, soit 400 UI par jour de 0 à 18 ans chez l'enfant en bonne santé sans facteur de risque et 800 UI par jour de 0 à 18 ans chez l'enfant présentant un facteur de risque.
Avec AFP
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