Les patients traités au long cours avec de la chloroquine ou de l'hydroxychloroquine, notamment pour des maladies auto-immunes, n'ont pas été moins touchés par des formes graves de Covid-19 durant l'épidémie, selon une étude réalisée par EPI-PHARE (ANSM et CNAM) et publiée le 7 juillet. Cette étude observationnelle basée sur près de 55 000 patients ayant récemment reçu des délivrances remboursées d'antipaludéens de synthèse (APS) semble démontrer que « l'utilisation des APS au long cours sur le risque de survenue d'une hospitalisation, d'une intubation ou d'un décès liés au Covid-19 (...) ne suggère pas d'effet préventif ». Les résultats constatés « ne plaident pas en faveur d'une utilisation préventive de l'hydroxychloroquine dans la population, y compris la population la plus à risque, et ce en dehors d'essais thérapeutiques dédiés », soutiennent les auteurs de ces travaux tout en précisant que « la nature observationnelle de l'étude ne permet pas de conclure formellement à l'absence de bénéfice des APS pour la prévention d'une forme sévère de Covid-19 ».
Hydroxychloroquine et Covid
Pas de réduction du risque de formes graves
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Publié le 10/07/2020
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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