Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le sous-variant BA.2 d'Omicron ne « provoque pas de forme plus grave » du Covid que le variant BA.1, aujourd'hui majoritaire en France.
Il y a quelques jours, une étude japonaise prépubliée menée sur des hamsters avait conclu à un plus haut risque de forme grave de Covid avec le sous-variant BA.2, devenu dominant dans certains pays comme le Danemark ou l'Inde, et qui représente environ 13 % des séquences génomiques d'Omicron au niveau mondial. Des résultats aujourd’hui contredits par l'OMS suite à des travaux conduits par un Comité consultatif d'experts. « Nous ne voyons pas de différence en termes de gravité entre BA.1 et BA.2, donc c'est un niveau de gravité similaire en termes de risques d'hospitalisation », résume Maria Van Kerkhove, responsable technique de la gestion de l'épidémie de Covid-19 à l'OMS. Pour cette épidémiologiste, il s'agit d'une conclusion « vraiment importante, parce que dans de nombreux pays, il y a une quantité substantielle de circulation aussi bien de BA.1 que de BA.2 », précise-t-elle.
Autre signe encourageant selon l'OMS, on ne constate pas pour l'instant de reprise épidémique avec BA.2, même s'il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives. « Pour l'heure il semble y avoir une protection significative entre BA.1 et BA.2 et vice-versa. Ce qui signifie que si on a été infecté par Omicron BA.1 ou BA.2 on est protégé au moins pour une période de 6 à 8 semaines », explique également le Dr Anurag Agrawal, membre du Comité consultatif.
Alors que le nombre de cas de Covid-19 diminue au niveau mondial, l'OMS incite toutefois les États à rester vigilants et « à ne pas démanteler les dispositifs de séquençage parallèlement à la levée des restrictions sanitaires ».
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