Les rappels de vaccin anti-Covid renforcent la protection contre les formes graves, y compris face aux récentes incarnations du virus. Toutefois, cet effet diminue rapidement, selon une étude française.
Ces travaux, réalisés sous l'égide de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et de l'assurance-maladie, ont permis de comparer la situation vaccinale d'un groupe de patients hospitalisés pour Covid entre juin et octobre 2022 avec celle d'un autre groupe de personnes n'ayant pas été hospitalisées. L'étude, dirigée par l'épidémiologue Mahmoud Zureik et qui n'a pas encore été publiée dans une revue scientifique, confirme les avantages mais aussi les limites des rappels de vaccins anti-Covid. « Les doses de rappel ont permis de renforcer la protection contre le risque d'hospitalisation mais cette protection restait limitée dans le temps », résument les chercheurs.
Cette dernière étude confirme en effet que les vaccins ont gardé une bonne efficacité contre le risque d'hospitalisation, même face à Omicron. C'est le cas chez les personnes qui n'ont reçu que leurs deux premières doses, mais cette protection est encore augmentée par les rappels. L'efficacité contre les hospitalisations est précisément estimée à 45 % après une primo-vaccination, 56 % pour une troisième dose et 75 % après une quatrième ou cinquième dose. En revanche, l'effet de ces rappels diminue vite au fil du temps. Au bout de six mois, il y a peu de différence par rapport aux personnes qui n'ont réalisé qu'une seule vaccination. Selon les auteurs de l'étude, ces résultats impliquent donc de bien cibler les campagnes de vaccination par rapport aux vagues de Covid, une difficulté accrue par le fait qu'elles sont beaucoup plus fréquentes et irrégulières que celles de la grippe saisonnière par exemple.
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