« Le remboursable connaît depuis le début de l'année un très fort démarrage, en particulier sur janvier-février-mars, même si nous avons eu un ralentissement en avril-mai. Globalement, depuis le début de l'année, on est à + 7,5 % de croissance et même + 8 % en cumul mobile », résume Patrick Oscar, délégué général GIE GERS. Comme il le souligne, le ralentissement d'avril-mai est principalement dû à la baisse observée sur certaines classes, comme les médicaments indiqués contre la mucoviscidose. « Il y a également eu moins de nouveaux produits commercialisés et moins de sorties de réserves hospitalières avec un CA significatif. Autre facteur, l'impact des molécules génériquées en 2022 et en 2023. Enfin la dernière raison c'est un moindre nombre de jours ouvrés cette année, un jour de moins en avril et deux en mai », analyse Patrick Oscar.
Les 5 classes les plus contributrices de croissance
Parmi les classes qui contribuent à la croissance dans le secteur du remboursable, on retrouve les inhibiteurs de l'interleukine (notamment Dupixent), des produits pour le système nerveux central (notamment Vyndaqel), des antinéoplasiques inhibiteurs de la protéine kinase (Tagrisso en premier lieu), les antidiabétiques inhibiteurs du SLGT2 et enfin les vaccins bactériens. Ces 5 classes, qui sont donc les principales contributrices de croissance, pèsent à elles seules 389 millions d'euros. À l'inverse, parmi les classes en décroissance, on note la présence d'antidiabétiques inhibiteurs du DPP4 qui, comme des produits contre la sclérose en plaques (notamment Gilenya) ont perdu leurs brevets, mais aussi des antiulcéreux (qui eux ont subi des baisses de prix), des analgésiques non narcotiques (dont Doliprane, qui a subi des baisses de volume) et enfin des hormones hypothalamiques.
Au sommet du top 10 des produits remboursables entre janvier et mai 2023, on retrouve Eliquis, qui connaît une très forte croissance. Il précède Vyndaqel, Eylea, Kaftrio, Lucentis, Xarelto, Xtandi, Imbruvica, Stelara et Doliprane.
Arboviroses
Un cas autochtone de chikungunya détecté dans la région Grand Est
Rupture de stock
Une solution de remplacement pour Bi Tildiem LP 120 mg
Étude Epi-phare
Méningiomes et progestatifs : les prescriptions s’effondrent, les cas de méningiome aussi
Avis de la HAS
Un deuxième vaccin contre le chikungunya ? La France devra attendre