L’ANSM a mis en place des mesures préliminaires pour sécuriser l’utilisation de quatre progestatifs : progestérone (Utrogestan et génériques), médrogestone (Colprone), dydrogestérone (Duphaston) et diénogest (Dimetrum, Endovela et Sawis). Ces progestatifs sont suspectés d’augmenter le risque de méningiome, comme cela a été démontré pour l’acétate de cyprotérone (Androcur), le nomégestrol (Lutényl) et la chlormadinone (Lutéran). En attendant les résultats des études en cours, l’utilisation de ces progestatifs est contre-indiquée en cas d’antécédent de méningiome ou de méningiome existant, sauf exception. Le prescripteur doit vérifier l’historique des traitements par progestatifs. Les progestatifs doivent être prescrits à la dose minimale efficace et pour la durée la plus courte possible, et le traitement doit être réévalué au moins tous les ans. En cas de signes cliniques neurologiques tels que des maux de tête ou des troubles de la vision, la patiente doit bénéficier d’une IRM cérébrale.
À savoir pour bien dispenser
Progestatifs et méningiome
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Publié le 09/03/2023
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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