L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a publié un premier bilan de la surveillance renforcée mise en place dans le cadre de la campagne nationale de vaccination des élèves de 5e contre les papillomavirus. Elle a relevé 7 cas d’événements indésirables entre le 14 septembre et le 31 octobre, mais aucun nouveau signal de sécurité.
D’après ce premier bilan arrêté à fin octobre, l’ANSM n’identifie pas de nouveaux risques liés au vaccin contre les papillomavirus humains (HPV), Gardasil 9. Depuis le 14 septembre, 7 cas d’événements indésirables ont été déclarés sur plus de 20 000 injections : quatre concernent une vaccination réalisée dans le cadre de la campagne déployée dans les collèges et trois sont liés à une vaccination en ville.
Parmi ces 7 signalements, trois cas graves ont été déclarés, de type malaise ou réaction allergique. En fait partie le cas de l’adolescent de Saint-Herblain, en Loire-Atlantique, décédé après une mauvaise chute consécutive à un malaise après vaccination. Ce cas tragique a poussé les autorités à sécuriser encore davantage la surveillance post-vaccination de 15 minutes, recommandant désormais que la personne vaccinée soit en position allongée ou bien assise par terre adossée à un mur dans un espace dégagé. Les autres personnes ayant présenté des effets indésirables graves sont aujourd’hui rétablies.
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