Avec l’arrêt de commercialisation de la pommade ophtalmique Vitamine A Dulcis, l’agence du médicament demande de réserver les unités restantes aux patients atteints de quatre troubles ophtalmiques sévères et de ne leur délivrer que la quantité nécessaire. Pour les autres patients, les produits à base d’acide hyaluronique ou de dexpanthénol sont des alternatives à envisager.
Le 30 juin, le Laboratoire Abbvie a arrêté la commercialisation de son médicament Vitamine A Dulcis, pommade ophtalmique, pour des raisons liées à la fabrication.
Toutefois, des unités sont encore disponibles en pharmacie. « Elles doivent être réservées aux patients qui souffrent de quatre troubles ophtalmiques sévères », a défini l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). À savoir « les syndromes secs sévères, les cicatrisations résistantes et compliquées de la cornée, les ulcères neurotrophiques et les anomalies de conformation des paupières ». L’instance demande aux médecins de réserver la prescription de la pommade ophtalmique Vitamine A Dulcis aux patients souffrant de ces troubles et ne répondant pas aux traitements de première intention.
Les pharmaciens, eux, sont invités à ne délivrer ce médicament qu’aux personnes présentant une ordonnance datant de moins d'un an et à leur dispenser uniquement la quantité nécessaire, afin de préserver le stock restant pour les patients qui en ont le plus besoin.
L’ANSM rappelle que pour ces cas, certains dispositifs médicaux de composition comparable peuvent être envisagés (notamment Vitanuit ou Xailin Night), mais ils ne sont pas pris en charge par l’assurance-maladie.
Vitanuit, pommade ophtalmique destinée au repos nocturne des yeux secs et irrités (tube de 5 g), contient 250 UI/g de rétinol palmitate (vitamine A), de la paraffine liquide, de la paraffine liquide légère, de la graisse de laine et de la vaseline blanche.
Xailin Night, également en tube de 5 g, contient de la paraffine molle blanche (57,3 %), de la paraffine liquide (42,5 %) et des alcools de laine (0,2 %).
Pour les autres patients qui ne sont pas atteints de ces pathologies, il est recommandé de proposer des alternatives thérapeutiques à base d’acide hyaluronique ou de dexpanthénol, dont certaines sont prises en charge sur prescription par un ophtalmologue. Une vigilance particulière est demandée quant à la composition de ces produits, car certains excipients peuvent ne pas être bien tolérés chez les patients sensibles.
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