La prise de valproate ou de ses dérivés chez le père, trois mois avant la conception, semble augmenter légèrement le risque de troubles neurodéveloppementaux chez l’enfant à naître. Ce risque varie entre 5,6 % et 6,3 % chez les enfants nés de père exposé au valproate, contre 2,5 % et 3,6 % pour les enfants nés de père traité par lamotrigine ou lévétiracétam. Tels sont les résultats d’une étude demandée par l’Agence européenne du médicament aux laboratoires pharmaceutiques commercialisant du valproate et ses dérivés (acide valproïque, valpromide et divalproate de sodium). Le risque de troubles neurodéveloppementaux est bien moindre que celui après une exposition maternelle au valproate, qui est de l’ordre de 30 à 40 %. À ce stade, l’étude présente des limites qui ne permettent pas de tirer de conclusions définitives. Des données complémentaires ont été demandées. Mais, s’ils étaient confirmés, « ces résultats pourraient conduire à de nouvelles mesures de sécurité », évoque l’ANSM.
Valproate et dérivés
Une fœtotoxicité à confirmer en cas de prise chez le père
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Publié le 25/05/2023
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Source : Le Quotidien du Pharmacien
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