D'après une étude* de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) sur les opinions et les pratiques des médecins généralistes face à la polymédication, plus de la moitié d'entre eux estime que leur collaboration avec le pharmacien est insuffisante en la matière. Ils sont d'ailleurs 90 % à indiquer qu'ils comptent sur le pharmacien pour leur signaler une interaction médicamenteuse. Près de 80 % se sentent responsables de l'ensemble des prescriptions de leurs patients, y compris celles mises en place par des confrères. Ils sont aussi 85 % à juger que le suivi des patients multimorbides par plusieurs spécialistes augmente le risque d'interactions médicamenteuses. Enfin, s'ils disent être « à l'aise » pour arrêter des traitements, ils ne sont que 35 % à le faire souvent ou très souvent, et 63 % déclarant le faire parfois.
* Enquêtes réalisées de mai à septembre 2016 auprès de plus de 2 000 médecins généralistes.
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