Une étude menée par Offisanté montre que la fréquentation des officines, qui avait chuté au début du mois d'avril, remonte de 4 %, selon des données arrêtées le 4 mai.
L’épidémie de coronavirus a eu un fort impact sur la fréquentation des officines, avec, début mars, une augmentation importante de la fréquentation, qui a atteint son pic durant la troisième semaine de mars. Mais, depuis le début du mois d’avril, les passages en pharmacie ont chuté notablement, pour atteindre leur point le plus bas à la mi-avril. Depuis, la fréquentation remonte doucement : en effet, on observe une croissance de fréquentation de + 4 %, d’après l’enquête menée par Offisanté, dans 5 000 officines, entre le 1er janvier et le 4 mai 2020.
Cette croissance concerne autant les clients venant chercher des produits sur ordonnance que sans ordonnance. Pour les produits vendus sur ordonnance, les 4 pathologies les plus contributrices en nombre de clients sont les pathologies digestives (+9 %), l’antalgie (+8 %), la cancérologie (+7 %) et les maladies respiratoires (+6 %).
Pour les produits achetés hors ordonnance, les domaines qui contribuent à augmenter fortement la fréquentation sont le buccodentaire (+7 %), les soins du corps (+4 %), les compléments vitaminiques (+3 %) et les cotons et pansements (+3). Sur la partie des médicaments conseils, seuls les produits liés à la digestion sont en progression (+ 4 %). Les autres secteurs de l'automédication ne contribuent pas pour le moment à la fréquentation des officines (-18 % pour l’ORL et bronches, -12 % pour les produits douleur, et -2 % pour les produits fièvre-allergie-infections), sans doute parce que les stocks à la maison sont encore importants.
Pharmacie vétérinaire
Antiparasitaires vétérinaires : des accidents mortels chez le chat et le lapin
Ça s’en va et ça revient (ou pas)
Glucagen Kit : une rupture brève
Traitement du diabète de type 2
Les analogues du GLP-1 augmenteraient le risque de fracture
Traitement de l’anémie
NeoRecormon : des tensions voire des ruptures de stock à prévoir