En Afrique ou en Asie, ce sont surtout des antipaludéens, des antirétroviraux et des traitements de la tuberculose qui font fructifier le marché de la contrefaçon de médicaments. En Europe, les traitements des troubles érectiles et les anabolisants font davantage recette. Mais tous les médicaments sont concernés, des antibiotiques aux anticancéreux. Ainsi, en juin dernier, ce sont des boîtes d’Harvoni falsifié, le fameux traitement contre l’hépatite C, qui se sont retrouvées dans le circuit officinal allemand. Le marché est juteux. D’après l’Institut international de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM), un investissement de 1 000 euros dans les médicaments contrefaits génère un bénéfice de 200 000 à 400 000 euros, pour une prise de risques négligeable. Une étude du World Economic Forum estime que le chiffre d’affaires mondial des faux médicaments représente 10 à 15 % du marché pharmaceutique, soit 100 à 150, voire 200 milliards de dollars. Selon l’Organisation mondiale de la santé, un médicament sur dix dans le monde est une contrefaçon, mais ce ratio peut atteindre 7 sur 10 dans certains pays d’Afrique, entraînant le décès d’au moins 100 000 personnes par an sur ce continent.
Faux médicaments
Un marché juteux et peu réprimé
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Publié le 22/01/2018
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3404
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